🇧🇪-Ethnomarketing ou façon de mieux comprendre le comportement des consommateurs

En Belgique , globalement, une personne sur cinq est Belge d’origine étrangère et une sur 6 est non Belge.

Aujourd’hui, certaines marques s’appuient sur un ethnomarketing qui peut se définir comme « une approche qui consiste à segmenter le marché local ou international en s’appuyant sur l’homogénéité d’une souche ethnique d’un groupe de consommateurs.

Ainsi les marques proposeront des produits adaptés aux caractéristiques physiques et culturelles des consommateurs agrégés par souches ethniques. »

Rachid Lamrabat, né au Maroc et arrivé en Belgique à l’âge de 3 ans, est fondateur de l’agence de communication TIQAH.

Il ne nous dit pas autre chose quand il précise que « nous sommes semblables et pourtant différents car nous avons encore un pied dans une tout autre culture…

Les marques doivent en tenir compte.

 » Dans son livre sur le sujet (Etnomarketing: het vertrouwen van de nieuwe consument, Ed. Pelckmans, 2017, 159 pp.), Rachid Lamrabat cite en exemple l’initiative, perçue comme extrêmement maladroite par la communauté, menée par Red Bull qui distribuait, il y a quelques années, des échantillons de sa boisson énergisante pour « donner un coup de stimulant après la période de jeûne.

 » Pour préciser la nature du service qu’il offre aux marques en les conseillant sur la manière d’approcher, d’intéresser et de séduire les communautés d’origine étrangère notamment, Rachid Lamrabat précisait il y a quelques années : « Nous ne nous intéressons pas à leur nationalité, leur langue ou leurs croyances religieuses, mais au contexte culturel qui les unit et aux valeurs, traditions et coutumes communes qui influencent leurs besoins spécifiques, leur comportement d’achat et leur perception des marques. »

Source : Ethnomarketing : opportunisme ou facteur d’intégration ? – La Libre

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