đŸ‡Č🇩-Sous Massa:prĂšs de Tata, un des derniers greniers collectifs en activitĂ©

« Les traditions disparaissent mais pas chez nous « , murmure Hossine Oubrahim, un doyen du village d’AĂŻt Kine, qui abrite l’un des rares greniers collectifs toujours en activitĂ© dans le Sud du Maroc.

A une cinquantaine de kilomĂštres de la ville de Tata, ce village berbĂšre de l’Anti-Atlas est perchĂ© Ă  plus de 1.000 mĂštres d’altitude.

Dans un paysage d’oliviers et de palmiers, adossĂ© Ă  des collines stratifiĂ©es, la bourgade est une fenĂȘtre sur l’hĂ©ritage patrimonial du royaume.

Imposante citadelle de protection et de stockage des biens du village, son grenier collectif (appelĂ© « agadir » en langue amazighe), probablement Ă©difiĂ© au XVIIIe siĂšcle et restaurĂ© en 2012, est toujours fonctionnel, tĂ©moin d’une organisation communautaire multisĂ©culaire qui tend Ă  disparaĂźtre.

« Nous avons grandi avec la tradition d’y entreposer nos graines, fruits secs, huiles et objets de valeurs », raconte Ă  l’AFP M. Oubrahim.

Source : A AĂŻt Kine, un des derniers greniers collectifs en activitĂ© du Maroc — La Libre Afrique

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