« Les traditions disparaissent mais pas chez nous « , murmure Hossine Oubrahim, un doyen du village dâAĂŻt Kine, qui abrite lâun des rares greniers collectifs toujours en activitĂ© dans le Sud du Maroc.
A une cinquantaine de kilomĂštres de la ville de Tata, ce village berbĂšre de lâAnti-Atlas est perchĂ© Ă plus de 1.000 mĂštres dâaltitude.


Dans un paysage dâoliviers et de palmiers, adossĂ© Ă des collines stratifiĂ©es, la bourgade est une fenĂȘtre sur lâhĂ©ritage patrimonial du royaume.
Imposante citadelle de protection et de stockage des biens du village, son grenier collectif (appelĂ© « agadir » en langue amazighe), probablement Ă©difiĂ© au XVIIIe siĂšcle et restaurĂ© en 2012, est toujours fonctionnel, tĂ©moin dâune organisation communautaire multisĂ©culaire qui tend Ă disparaĂźtre.
« Nous avons grandi avec la tradition dây entreposer nos graines, fruits secs, huiles et objets de valeurs », raconte Ă lâAFP M. Oubrahim.
…
Source : A AĂŻt Kine, un des derniers greniers collectifs en activitĂ© du Maroc â La Libre Afrique